Toodè N° 66
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15 février 2006

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DIAKONIA

 

A l’époque patristique, la diaconie, diakonia : service en grec, se rapportait au service liturgique du culte et de la prière, au service fraternel du partage et de l’assistance aux pauvres. Vatican II, en restaurant l’ordre diaconal comme ordre permanent, revitalise la vocation de service de l’Eglise.

 

«Veux-tu être ordonné diacre au service de l’église ?» demande l’évêque au futur diacre lors de l’ordination diaconale.

Reformulée, la question pourrait être : «Veux-tu être ordonné pour la diaconie de l’église ?»

 

La diaconie est un service rendu :

            - aux chrétiens

            - aux hommes de ce temps

 

Ce service repose sur deux sacrements indissociables :

            - le sacrement de l’autel (l’Eucharistie)

            - le sacrement du frère (la mission)

Matthieu 25, 31-46 « …chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. … »

 

Missionné par l’évêque, le diacre est placé, comme un signe, une balise à la croisée des chemins de notre monde moderne.

Par le baptême, chaque chrétien est mandaté pour assurer ce service au milieu des hommes quels que soient leurs modes de vie, leurs convictions, leurs places dans la société, …

 

Ce toodé est une invite à consulter le dossier de février 2006.

 

 

Extrait 1 Etudes - 14 rue d'Assas - 75006 Paris - Mars 2002 - N° 3963 - Etienne Grieu

Dans les diocèses et les paroisses, par exemple, l'attention à ceux que l'on oublie, même si elle est courageusement et patiemment portée par des militants et des bénévoles, n'a pas pris place parmi les éléments centraux de la vie de la communauté. En guise d'image, on pourrait dire que, dans nos églises, la diaconie est confinée dans l'une des chapelles latérales, plus ou moins bien entretenue selon les cas ; elle n'est invitée qu'exceptionnellement à monter jusqu'au chœur. Or, tant que nous restons dans ce schéma, l'Eglise perd une part considérable de sa capacité à annoncer l'Evangile.

 

Extrait 2 Mgr Albert Rouet 19 décembre 2004  Notre-Dame de Bressuire

« Si j'ai une crosse à la main, le bâton du pèlerin, du marcheur de Dieu, c'est parce que le monde entier a le droit d'entendre la Parole du Christ. Si c'est simplement pour la promener dans une Eglise, croyez que l'intérêt est mince ! »

… et bien d’autres facettes intéressantes… ici     http://toode.canalblog.com/